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 OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»

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E. Avery Walsh

E. Avery Walsh


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MessageSujet: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» EmptyMer 13 Jan - 7:24

    Quand j'ai débarqué à Sheridan, revenant près de chez moi après des errances un peu partout dans le pays à faire à peu près n'importe quoi, j'ai tout de suite cherché à retrouver mes parents. La dernière fois que j'avais eu des nouvelles d'eux, c'était après leur déménagement ici, suite à ma disparition. C'était un peu idiot de ma part, ça fait tellement longtemps que je suis partie, quand j'ai compris ce qui m'arrivait, j'ai du fuir, tout abandonner derrière moi, le coeur en miettes. Je n'irai pas jusqu'à dire que ma situation m'a tout de suite enchanté. Je suis devenue un monstre parce que j'ai eu la malchance d'être tombé amoureuse d'un garçon qui n'avait rien d'ordinaire, alors que j'étais encore en terminale. Les années passent, les saisons défilent, les jours sont comme des minutes, mais je n'oublie rien et tout ce qui m'entoure semble intégralement se répertorier dans ma tête. Trente ans de souvenirs plus ou moins bons, dans ma nouvelle peau, ma nouvelle vie. J'ai beau avoir vu le monde, j'ai même passé quelques mois en Europe, mais je ne m'y sentais pas à l'aise. J'ai pensé à Oakley, plus d'une fois. Je me rappelle de manière indélébile les traits de son visage, ses lèvres fines, son teint pâle, son regard malicieux et froid, ses manières figées, et pourtant je me rappelle comme si c'était hier le plaisir que j'avais à me glisser entre ses bras pour me coller contre lui. J'aurais du me rendre compte que quelque chose clochait, que cette attirance si puissante, ce besoin irrépressible de me tenir près de lui, l'absence d'un battement de coeur quand j'étais pourtant si proche, étroitement enlacée parce que je m'y sentais mieux que partout ailleurs. J'étais sotte, jeune, innocente et idiote. Très idiote. Lorsque son nom me revient, je ne sais plus exactement ce qu'il m'inspire. D'abord le dégoût, la colère, la fureur. M'être laissé posséder, m'être fait charmer par le diable, en voilà une chance pour une pauvre habitante d'un endroit sans histoire. Phoenix. Je n'y ai jamais remis les pieds, je n'en avais pas la force, pas le courage et de plus, il n'y avait plus rien qui me donnait envie de retourner là-bas.
    Je suis passé à la bibliothèque, en douce, à la tombée de la nuit. J'ai appris que Devon Walsh était mort en 1965, six ans après que j'ai du le quitter, ne parvenant pas à se remettre de mon départ. Si j'avais eu un coeur, il aurait été déchiré, mis en pièce, déchiqueté en un nombre incalculable de morceaux. Mon père, l'homme de ma vie, celui qui me disait de me brosser les cheveux avant d'aller dormir, parce que ma mère travaillait de nuit afin de nous permettre d'avoir un niveau de vie confortable et d'offrir à sa fille des choses auxquelles elle n'avait pas eu droit elle-même. Je tente de faire jaillir de ma mémoire ces années-là, et j'ai quelque chose comme un frisson qui me passe à travers l'échine. J'étais Ellyxir Walsh, vampire maladroite, mais connaissant parfaitement le modus operandi afin de me délecter de sang frais, jeune, et particulièrement beau garçon afin de me venger de celui - mes victimes n'ayant rien en commun avec le charisme et la beauté de celui qui m'avait transformé pourtant, parce que Landcaster n'a pas d'équivalent, incomparable - qui m'avait devenir ce que j'étais devenue. Une buveuse de sang.
    « Nolan, tu ne te rappelles pas de moi ? » « On se connait ? ». Je sors de la pénombre, un sourire charmeur au visage. Le garçon semble tout de suite perdre ses moyens, que je m'approche, la démarche féline, les yeux pétillants parce que je meurs de faim et que le fait que le pauvre semble pétrifier m'ouvre encore davantage l'appétit « Avery, tu te rappelles? ». Ma voix est mielleuse, douce, envoûtante. Ma victime ouvre la bouche, pour la refermer, parce que je viens de poser deux doigts sur ses lèvres que j'entrouvre les miennes, amusée, conquise par ce garçon qui, comme tous les autres, n'y voient que du feu. Le fait que je paraisse d'autant plus irrésistible me comble de joie, et de savoir que les mecs sont toujours idiots, décennies après décennies, me procure un plaisir fou « Tu m'as oublié hier, on devait se voir ». Haussement de sourcil, je suis pertinemment convaincue qu'il me lancera « Je n'oublierais pas une fille comme toi » ou une autre connerie du genre que je prends de l'avance et pose mes lèvres sur son cou. Sa veine palpite juste en-dessous, et je souris doucement, posant ma main sur l'autre face de son visage « Ne t'inquiète pas, ça va brûler rien qu'un instant... » que je plonge mes crocs dans son cou, ma main se posant avec une vitesse inhumaine sur sa bouche, l'empêchant de crier. Il ne crie pas, hoquete de surprise alors que je me nourris, me gave de sa force vitale, de ce nectar de vie...

    Je secoue la tête, beaucoup moins amusée par ce retour en arrière. Je me passe volontière de sang humain depuis quelques temps, par défi, par lassitude? Je ne sais pas, peut-être un peu des deux. Quoi qu'il en soit, j'ai profité de la nuit pour me procurer une robe de circonstance. Noire, s'arrêtant juste au-dessus de mes genoux, ajustée au niveau de la taille, légèrement décolleté, mais avec classe et dignité. Je ne pourrais pas me regarder en face avec une tenue digne des clubs et des discothèques de cette ère qui n'est pas la mienne. Je fixe une pierre tombale, me disant que d'ici peu, j'aurais du les rejoindre au lieu de ne pas avoir vieilli d'un trait, la même rougeur au niveau des pommettes, le regard bleu et le visage aussi lisse que je l'avais il y a trente et un ans, quand j'avais toujours 19 ans. J'ai toujours l'air d'une collégienne, et tant que je foulerai la terre des hommes, j'aurai cette apparence qui me dégoûte et m'envoûte à la fois. La jeunesse éternelle, mais à quel prix ? Je m'agenouille devant la tombe, lisant l'inscription « Delena Hartley-Walsh, née le ..., morte le ... ». J'ai trois mois de retard. Ma mère s'est éteinte à 83 ans, dans une pension pour personne âgée sans personne pour venir lui rendre visite. Si seulement je pouvais versé une larme, juste une, pour ces années qui m'ont été volée. Pour toutes les vies que j'ai abrégées, pour tout le mal que j'ai causé, les mères à qui j'ai volé des fils, des filles à qui j'ai volé l'amour de leur vie. On m'a enlevé la vie alors que je connaissais, finalement, ce que c'était, d'aimer quelqu'un. Mal m'en pris, pourtant. Je me redresse, en tremblant. J'ai l'impression d'être exténuée, d'avoir chassé durant des heures, mais non, l'émotion. Je ne la ressens pas, je ne ressens rien, pourtant, je la sens là, autour de moi, et je crois que c'est encore pire d'y être à peu près insensible...
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MessageSujet: Re: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» EmptyJeu 14 Jan - 1:19

Oakley regarda autour de lui. Il était dans son appartement, cherchant désespérément quelque chose pour s'occuper l'esprit. Il devait constamment se changer les idées afin de ne pas sombrer dans ses sombres pensées. Il y a peu, il avait attaquer une jeune femme qui allait au lycée avec lui. En effet, le vampire avait décider de retourner a l'école en arrivant a Sheridan. Pourquoi ? Tout simplement, car il savait depuis longtemps qu'il ne pouvait pas s'empêcher de rencontrer des gens. Malgré le fait qu'Oakley était végétarien depuis un bon moment, il n'avait jamais eu une volonté de fer. Parfois il craquait et il s'en voulait toujours encore plus. Il se souvena de la personne qu'il était au début de ses années vampirique: il adorait jouer, il s'en souvenait. Tuer les gens que ses victimes aimaient afin de les rendrez fou avant de leur accorder l'immortalité.  Voilà a quoi il s'était addoner pendant 10 ans. 

Le vampire se leva avec sa vitesse surnaturelle. Depuis sa dernière conversation avec Djessy, il ne l'avait pas revue. Il se changea et enfila une chemise blanche. A chaque fois qu'il la mettait, ses pensées se dirigeaient innévitablement vers la première personne qu'il avait aimer. Ellyxir Walsh avait été son seul vrai amour dans sa vie. Lors d'une soirée dans un bar, il n'avait rien pu faire que de la remarquer. Toutefois, il n'avait pas été assez fort pour s'empêcher ce qui était arriver. Il l'avait mordu. Il n'avait pas voulu le faire, mais a l'époque il ne se contrôlait pas si bien que ça. Le jeune homme soupira en pensant a la suite. Il l'avait abandonné. Il n'avait pas eu assez de courage pour affronter le regard de la jeune femme. Il avait déguerpit. Il avait disparu et n'avait plus jamais entendu parler d'elle. Il y avait toujours une journée a chaque année qu'il ne pouvait pas oublier : l'anniversaire de la demoiselle, la meilleure journée de sa vie, mais aussi la pire. 

Le jeune homme sorti dans la fraicheur de la nuit. Il se mît a courir. Si il n'aimait pas ou plutôt ne désirait plus être immortel, il aimait courir. Les vampires courraient tellement vites qu'on aurait dit un courant d'air. Oakley n'était pas très fort comparer a de nombreux vampires, mais il était l'un des plus rapides. Revenant a la réalité, le jeune brun s'arrêta subitement. Il avait senti cette odeur. Odeur qu'il n'aurait jamais cru sentir encore une fois. Elle lui rappelait tant de souvenir, mais aussi tant de regret. Il hésita un moment. Devait-il y aller ? Oakley se dirigea tranquillement vers le cimetière. Puis il la vit. Il la vit sous un jour nouveau puisqu'il n'avait pas vu la belle Walsh immortelle. Déjà qu'elle était magnifique lors de son temps humain, elle etait parfaite maintenant. Il se rapprocha d'elle. Il était impossible qu'elle n'ai pas senti son arrivée. Il arriva proche d'elle, mais d'une certaine façon, ne voulait pas la toucher. Il ne se sentait plus en droit de le faire. Il murmura doucement, ne sachant que dire d'autre.  

OAKLEY - '' Ellyxir ... ''

[ Désoler c'est plus nul que chez nul, mais j'ai répondu sur mon Ipod Touch alors c'est pas génial.  ]
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E. Avery Walsh

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MessageSujet: Re: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» EmptyJeu 14 Jan - 5:58

[ Que t'aie réussi à faire ça avec ton iPod touch, déjà, ça me cloue le bec, et puis c'est parfait hein xD ]

    Je fixe avec un regard éteint, morne, ce qui devrait pourtant me mettre la larme à l'oeil. Moi qui pleurait pour à peu près n'importe quoi, devant n'importe quel navet qui passait à la télévision le vendredi soir, quand je lisais un livre un tant soi peu porté sur le drame que je versais un débit incroyable de larmes, je réalise que la dernière représentante de la famille Walsh s'est éteinte il y a peu, je suis sèche comme le Sahara. Pour la première fois depuis ma transformation, je maudis ma condition. Je m'étais fait à l'idée que je ne méritais peut-être pas de fouler la terre des vivants pour des choses que j'aurais pu faire quand je respirais encore, mais de me retrouver devant la tombe de ma mère m'en jette un coup. Apprendre dans la même journée que l'on est orpheline de son père et de sa mère, à près de 40 ans d'intervalle, ça en bouche un coin. Afin de me consoler un peu, je me demande ce que j'aurais eu, comme réaction, si je n'étais pas un vampire insensible à la douleur et à la perte d'un être cher. Je m'aurais sans doute effondrée sur la tombe, incapable de m'en relever, à pleurer jusqu'à ce que je n'aille plus une goutte d'eau dans mon corps, jusqu'à l'épuisement total et j'aurais sombré dans un sommeil tourmenté par les regrets et les remords. Disons que le sang humain et sa capacité d'anesthésier et de baumer les âmes damnées me manque cruellement en ce moment, mais par respect pour ma mère, par égard envers mon père, je ne fonce pas attaquer l'être de chair et de sang qui est à l'orée du cimetière, à faire Dieu sait quoi alors que je pose ma main sur la dalle de granit, en ne sentant pas le froid de la pierre, parce que ma main l'est tout autant et que je ne ressens rien. J'ai l'impression de trembler, mais ce n'est qu'une illusion. Tout ce que je crois ressentir ne sont que des fragments de mon humanité qui, 30 ans plus tard, ne se sont pas encore dissipés...

    « Je suis désolé maman » est tout ce que je trouve à dire. En robe noire que j'ai gracieusement obtenu grâce à la dextérité vampirique qui est mienne, ma peau est d'autant plus translucide que j'ai l'impression que mon sang, s'il le pouvait, n'aurait fait qu'un seul et unique tour en sentant ce que je viens de sentir. Ma main se crispe sur la dalle, mes sens sont en éveil et mes crocs menacent de percer, dévoilant ainsi des canines aiguisées comme des couteaux. Je ne peux pas croire que je ne l'ai pas croisé en trente années d'errance que, lorsque j'avais depuis un moment abandonner tout espoir de tomber sur lui un jour, je le sens là, ici, alors que j'essaie tant bien que mal de pleurer la disparition de mes proches. Proches auxquels il m'a arraché le jour de mon anniversaire, quand j'ai eu 19 ans. Je ressens un frisson qui part du bas de mon dos, traverse mon échine, et meurt dans ma nuque. J'ai cru souvent, à tord, pouvoir un jour lui rendre la monnaie de sa pièce, ce côté de moi qui lui en voulait de m'avoir faite créature de la nuit. J'ai passé des minutes, des heures, à laisser mes pensées divaguer sur Oakley Landcaster alors que je passe mes nuits éveillée, le regard rivé sur les étoiles, à simplement repenser à ce que j'ai laissé derrière moi, outre les cadavres et la misère « Ellyxir ». Mes yeux se ferment, mes paupières se closent, je mords violemment ma lèvre inférieure alors que je me redresse, lui faisant toujours dos. J'ai peur de ce qui va m'envahir lorsque je lui ferai face, que je croiserai de nouveau ses prunelles bleutés et j'ai surtout peur d'en être encore éperdument amoureuse, même après tout ce que l'on a traversé. Si j'ai eu quelques idées de vengeance au tout début, c'est surtout parce que je n'ai pas du tout apprécié que l'homme que j'aimais m'abandonne après ce qu'il m'avait fait. Ce que j'avais enduré et traversé, simplement parce que je croyais que, peut-être, après ça, je pourrais comprendre qui était Oakley, qui il était vraiment. Seule, au réveil, seul, pendant près de sept ans, à chercher et rechercher encore ce que j'avais fait de mal. Je regrette ne serait-ce qu'une chose, de ne pas avoir eu la capacité de le retenir afin de ne pas m'éveiller dans ce monde mythique seule, sans aucun repère pour me guider. Je regrette aussi de ne pas le détester, même une seule seconde, et je sais que je vais être obligé d'admettre que rien n'a changé, et que la gamine idiote que j'étais et suis encore, même après tout ce temps, risque d'en prendre un coup en posant les yeux sur le seul garçon qu'elle a véritablement aimé.

    Miséricorde, il était près, beaucoup trop près. Je sens son parfum, ce dernier n'a pas changé, ce qui me vole un sourire que je ravale aussitôt. S'il le pouvait, mon coeur battrait présentement à la chamade et j'aurais une boule dans la gorge pour sûr. Je me sens vaguement nauséeuse, car il y a longtemps que je ne me suis pas nourri, et d'ailleurs, ces retrouvailles inattendues, combinés à la nuit éprouvante que je traverse, je ne serais pas en mesure de lutter contre lui, ennemi, ami, peu importe ce qu'il est, à présent « Oakley... ». Je retourne la tête, entraînant une cascade de cheveux blonds dans mon mouvement, me retrouvant finalement face à face avec ce visage qui, comme je me doutais, n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu, alors que je me penchais sur lui pour l'embrasser, l'empêcher de partir le soir de mon anniversaire. Je le fixe, sans ciller, envoûtée par ce que je vois, me revoyant encore, incapable de détourner les yeux du jeune homme châtain très mystérieux que j'avais rencontré pour la première fois dans une boîte, lors de la fête d'une copine. Il n'a pas changé, moi non plus, et c'est ce qui est le plus étrange, car si j'ai la même apparence physique, outre mes lèvres groseille et mon teint ivoire, je suis on ne peut plus différente à l'intérieur. J'étais insouciante, un peu idiote, très naïve, innocente. Depuis, j'ai tué des dizaines de personnes, pour me nourrir et me gaver de sang humain, et j'en ai traqué de si nombreuses fois que j'en ai perdu le compte. Mon regard toujours intensément fixé sur les traits de mon semblable, je lui adresse un léger, très léger sourire, entre amusé et carnassier « Il y a longtemps ». Je ne trouvais pas les mots, et pourtant on me sait bavarde. Je passe la main dans mes cheveux, le vent souffle, j'ai beau ne pas le sentir fouetter mon visage, mais il est là, je le sais, c'est tout. Je ne peux m'empêcher de lancer, quelque chose comme moqueuse, en regardant son accoutrement « Tu es vêtu de circonstances, on dirait. Je te présente ma mère, Oakley, je regrette que tu ne l'es pas connu de son... vivant ». Est-ce que je cherche à le rendre mal à l'aise, le faire sentir coupable? Peut-être un peu, pour cacher le torrent d'émotions qui remontent, qui menacent de déborder, quelque chose dont je ne peux certifier l'identité, mais qui ressemble drôlement à du ressentiment et de l'apaisement...
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MessageSujet: Re: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» EmptyVen 15 Jan - 1:20

Le remord était quelque chose d'omniprésent dans la vie d'Oakley. Il s'était réformé bien vite au végétarisme, mais les seules année où il avait cruellement tuer ou transformer des femmes de tout âge après les avoir fait souffrir psychologiquement. Ces année étaient vraiment noir pour le jeune vampire. Toutefois, a l'époque il ne s'en rendait pas compte. Comment aurait-il pu? Il pensait faire les choses correctemment, suivant ses instincts de traqueurs.

Proche du cimetière, Oakley avait sent la présence de son passé. Le passé le plus douloureux, mais aussi l'une des rares, sinon la seule période de sa vie où il avait été vraiment heureux. Pourquoi? Car la personne qui lui avait fait goûter les vestiges de l'amour. Toutefois, malgré tout ces bons souvenirs, il se rappelait a quel point il avait été innutile et faible après qu'il ait transformer la jeune femme en vampire après un moment d'écart. Il s'en voulait tellement pour tellement de chose. 

Le jeune homme s'était rapprocher du cimetière jusqu'à y entrer et y voir l'objet de sa surprise. Ellyxir Avery Walsh. La seule femme a qui il avait avouer son amour. Il se rapprocha d'elle et même si il en avait pas de besoin, il vit clairement la robe noire qui la mettait en avantages et ses cheveux blonds qui brillaient sous la lune. Il avait prononcer son nom. Sans plus, ne sachant pas quoi dire, comment agir avec elle. Il sentait qu'il la connaissait, mais avait aussi l'impression de l'avoir trahi et de ne plus savoir qui elle était vraiment. D'une certaine façon ils étaient pareils. Oakley baissa les yeux un instant, sur la tombe près de la vampire. C'était la tombe de sa mère. Lorsqu'elle prononça son nom, il releva la tête doucement. Puis il ecouta ses secondes paroles. Le jeune vampire prit une grande inspiration. Il n'en avait peut-être pas de besoin, mais c'était une habitude humaine qu'il avait conserver. Il expira doucement avant de répondre. 

ELLYXIR - « Tu es vêtu de circonstances, on dirait. Je te présente ma mère, Oakley, je regrette que tu ne l'es pas connu de son... vivant ». 
OAKLEY -   « J'aurais voulu ... La connaitre. Connaitre cette partie de toi que je n'ai pas eu la chance de savoir. J'aurais aussi voulu que cette soirée ... Ne soit pas arriver, afin que tu ne t'exile pas loins de ta famille, de ceux qui t'importe.  ».
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E. Avery Walsh

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MessageSujet: Re: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» EmptyVen 15 Jan - 2:42

    Je me rends compte que, peu importe ce que j'ai du traverser, je n'ai pas à blâmer aujourd'hui Oakley. Ça paraît fou, dans un sens, car si tout a commencé, c'est parce que j'ai toujours eu des tendances à être attirée par le danger. Il représentait le garçon dont personne ne connait rien et n'a jamais entendu parler. À peine avais-je poser mes yeux sur lui, ce soir-là, que je ne savais plus comment faire pour les détourner. Il était entouré d'une aura de mystère, personnage charismatique, ceux que l'on ne voit que dans les vieux films, idéalisés. Une fois matérialisé, je n'avais plus aucune chance, puisqu'il incarnait exactement le type de garçons vers qui j'étais attirée. Dans le cas de Landcaster, c'était irrémédiable, je devais l'approcher, lui parler, le toucher, l'embrasser, peu importe. Simplement le fait qu'il existe réellement m'avait fait cligner plusieurs fois des yeux, et le sourire, le plaisir que j'avais pris à aller lui parler, subjuguée par sa voix, par sa beauté, son charisme et ses manières de gentleman. J'ai été envahie d'une joie incommensurable quand il m'avait invité à danser, là, parmi tous ses gens. J'ai été parcourue d'un frisson indescriptible quand il avait posé sa main sur ma hanche, ses doigts se posant sur la peau légèrement dénudée de mon dos. Il était si froid, glacial. Pourtant, je me sentais fondre, parce qu'il faisait torriblement chaud. C'est ce à quoi je parviens à penser depuis que j'ai croisé son regard, là, alors que je me trouve face à ma mère, enfin, face à tout ce qu'il reste d'elle dans ce monde. Je mords ma lèvre inférieure, l'observant, avec la drôle de certitude qu'il aurait eu, lui aussi, quelques regrets par-rapport à ce qui s'était passé, à la fin, entre lui et moi. Entre Oakley Landcaster et Ellyxir Walsh. Rien que d'y penser... non.. NON! Je voudrais faire saigner ma lèvre en la mordant si fort simplement pour faire taire mon esprit. Je ne dois pas, je ne peux pas, pas après tout ce temps, pas après avoir à peu près réussi à bander mes blessures, supporter de me voir dans un miroir.

    « J'aurais voulu... la connaître. Connaître cette partie de toi que je n'ai pas eu la chance de savoir ». Les bras pourraient m'en tomber que je cille légèrement. J'ai autant envie de me faire délicieusement enlacée par ses bras que de lui arracher le coeur. C'est une drôle de sensation, je n'avais pas eu l'impression d'être aussi vivante depuis des lustres. C'est l'effet Landcaster, ça, me faire perdre la tête, mon calme, me faire oublier tout, pour mieux me perdre dans le bleu de ses yeux « J'aurais voulu que cette soirée... ne soit pas arrivée » . Je secoue vivement la tête, à la fois énervée et dépassée « Ça aurait arrivé, tôt ou tard, Oakley. Ce soir-là ou un autre, quelle importance? Je n'avais pas envie de te lâcher... ». Je passe la main dans mes cheveux, consciente de lui avoir dit ce que je viens de lui avouer. Il aurait été vraisemblable que je le laisse filer, ni ce soir-là, ni un autre. J'en étais amoureuse, terriblement et follement amoureuse. Je me demande si, même après trente ans d'absence dans mon existence, je me suis vraiment remise, que je suis passé à autre chose. Je ne sais pas, je ne veux pas y croire, pas avec ce qui remonte à la surface depuis quelques minutes à peine. Des minutes si rapides dans une éternité qui s'annonce cruellement longue « [...] tu ne t'exile pas loin de ta famille, de ceux qui t'entoure ». Je redresse la tête, posant ma main sur ma hanche, faisant un pas dans sa direction. Ses mots sont maladroits, je ne reconnais pas l'homme suintant de confiance et de charisme d'il y a 30 ans... « Ceux qui m'entourait, je n'ai guère réussi à conserver un si vaste cercle d'amis depuis... ».

    Je lève les yeux au ciel que je maudis déjà mes paroles. J'aurais envie de glisser ma main dans ses cheveux et de l'entourer de mes bras, il paraît si fragile, là, maintenant, alors que je lui sors le venin que j'ai accumulé. Je décide de ne pas me laisser entraînée par la rancoeur, mais de lui poser ces questions que je ressasse depuis le tout début, depuis que je suis devenue ce que je suis aujourd'hui. Doutant de ma capacité à reffréner mes envies de glisser ma main dans la sienne ou de caresser du bout des doigts sa joue, je pose mon vampirique fessier sur la pierre tombale, le fixant des yeux, lui demandant, sans méchanceté, sans arrières-pensées, les mots qui me brûlent les lèvres depuis tant de temps « Pourquoi Oakley... pourquoi tu es parti ? ».
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MessageSujet: Re: OAKLEY — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours»   OAKLEY  — « le passé nous rattrape. il nous rattrape toujours» Empty

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