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 and even dragons have their ending. • Azenor

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Simon C. Wright

Simon C. Wright


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MessageSujet: and even dragons have their ending. • Azenor   and even dragons have their ending.  • Azenor EmptyDim 3 Jan - 0:21

L'air froid de l'hiver semblait avoir figé la ville. Les passants se déplaçaient lentement, par crainte de glisser sur les plaques de verglas qui s'étaient formées ici ou là. Les voitures, enrobées par un panache de fumée, démarraient avec difficulté. Quant à Simon, il pestait contre la dureté du climat, et répétait à qui voulait l'entendre qu'il n'était pas contre retourner en Arizona. Le désert lui semblait en effet être la destination idéale en cette période de l'année. Simon, dont l'impatience atteignait des sommets déjà en temps normal, détestait l'idée que l'hiver était à peine entamé, et que le mois de janvier promettait d'être rude. Soufflant sur ses mains pour les réchauffer un peu, il ne tarda pas à les enfouir dans ses poches, tout en rentrant sa tête dans les épaules. Manquant de glisser sur le sol givré, il poussa un juron qui choqua trois vieilles bigotes assises sur un banc, et reprit sa route. Une pluie fine commençait à recouvrir la ville, et Simon hésita un bref instant sur la conduite à tenir. Lui fallait il poursuivre son chemin, ou filer se mettre bien au chaud chez lui? Las de sa propre incertitude, il continua malgré tout. Sa destination ? Le cimetière. Il n'avait que trop traîné à rendre visite à son père. Depuis l'enterrement, quelques semaines plus tôt, il n'avait pas remit les pieds là bas. Le meurtre de son père ne lui avait pas fait verser une larme. Il était même plutôt soulagé de la disparition de son géniteur. Mais il ne parvenait pas à tourner la page, conscient qu'une partie de lui était malgré tout attaché à ce vieil ivrogne, dont les poings parlaient pour lui. Oui, le père de Simon était un affreux salopard. Mais il restait son père, et ce lien, même s'il en avait toujours eu honte, Simon ne pouvait pas le gommer d'un trait. Aussi, à cours d'excuses valables pour passer son chemin, Simon avait désormais prit la décision d'aller visiter sa tombe.

Une écharpe rouge nouée autour de son cou, et un manteau marron pour toute protection contre le froid, le jeune homme entama donc à pieds le chemin qui conduisait jusqu'au cimetière. Prendre sa voiture par un temps pareil aurait peut être semblé plus judicieux. Mais Simon voulait reculer l'échéance, le moment fatidique où il serait face au marbre recouvrant son défunt père. Et puis, une occasion pareille de se retrouver avec ses pensées pour seule compagnie le temps d'un trajet, ne se présentait pas tous les jours. Aussi, emmitouflé du mieux qu'il le pouvait, Simon entama son long périple sous la pluie. Et sans s'en rendre compte, alors qu'il commençait à être trempé jusqu'aux os, il était arrivé.

Le cimetière n'était tout naturellement pas le lieu le plus fréquenté de la ville. Même si, à Sheridan, les morts s'accumulaient rapidement. Ce jour là, probablement parce que la plus et le froid n'incitaient pas aux sorties hivernales, le cimetière était désert. Seuls quelques oiseaux avaient trouvé refuges sous les branches du majestueux sapin qui trônait dans l'allée centrale. Le père de Simon, qui comptait parmi les derniers locataires, avait été enterré tout au bout du cimetière. Traversant les sinistres allées dans le silence le plus complet, Simon se stoppa enfin devant la sépulture paternelle. Comme il pouvait s'y attendre, les fleurs avaient commencé à faner. Et personne n'avait cru bon enlever les herbes mortes. Simon doutait même que quiconque, au cours es dernières semaines, soit venu rendre visite à William Wright. Qui l'aurait voulu ? De tous les hommes de cette ville, il était le plus violent, le plus alcoolique, et avait ce don étonnant qui consistait à débaucher toutes les femmes de la ville. Simon s'était d'ailleurs toujours demandé comment un être aussi abjecte pouvait avoir eu la compagnie d'autant de femmes. A croire qu'elles n'étaient à ces côtés que parce qu'elles craignaient qu'il s'emporte contre elles. A bien y réfléchir, cette solution semblait être une réponse tout à fait plausible aux questions du jeune homme.

Quoi qu'il en soit, il était là, face aux restes paternels, cachés six pieds sous terre. Il s'accroupit face au bloc de marbre, et commença à ôter les fleurs mortes, et redonner un peu de formes à celles qui subsistaient encore. Lorsqu'il lut la plaque funèbre que son frère et lui avaient acheté, il laissa échapper un petit rire. « A notre père regretté » n'était peut être pas la formule que Simon aurait employé... Quelle hypocrisie. Ça n'était un secret pour personne. La mort de leur père était probablement la meilleure chose qui puisse arriver à Simon et Caden.
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Azenor M. Lewis

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MessageSujet: Re: and even dragons have their ending. • Azenor   and even dragons have their ending.  • Azenor EmptyDim 3 Jan - 1:10

    Certains jours étaient plus propice à la solitude que d’autre dans les grandes villes. Dire qu’elle s’était volontairement embourbée dans celle-ci, terriblement peuplée, et pas forcément que d’humain… A croire qu’elle avait perdu la tête. Et oui, Azenor en venait encore une fois à être ambivalente en ce qui concernait son choix de rester, ou de partir de nouveau au fin fond du monde avec un petit garde manger… A force de solitude, on ne supporte plus rien d’autre. C’était un peu son cas, et la subite multitude d’individu qui grouillait autour d’elle depuis qu’elle avait pris la peine de jeter son dévolu sur Sheridan commençait sincèrement à lui taper sur le système. Azenor ne supportait plus le monde, le bruit, l’activité présente autour d’elle. Et comme à son habitude, elle avait fuit pour un environnement plus agréable à son goût. Car dans chaque ville, elle avait toujours su trouver le lieu propice à son isolement. Et a Sheridan comme ailleurs, il existait l’endroit le plus merveilleux pour un vampire assoiffé de calme et de retraite : un cimetière. Elle y était arrivée la veille avec les sens exacerbés, une colère folle s’était emparer d’elle, et Azenor avait eu envie de décapiter chaque passants sur le chemin qui menait au dit-lieu… Elle avait courut à une vitesse folle jusque là, pour ensuite se laisser glisser contre une pierre tombal très éloigné de l’entrée immense, et goûta enfin au silence et à la quiétude.

    Si les Humains étaient asser stupides pour laisser pourrirent leurs morts sous terre en un pathétique dernier hommage, ils avaient aux moins à leur crédit de ne jamais y mettre les pieds, ou si peu… une aubaine pour un vampire comme Azenor qui y trouvait refuge sans cesse. C’était un endroit où la sérénité régnait, où l’on pouvait s’accorder à penser, sans autre bruit que celui de quelques lamentations de veuve qui avait souvent le don de l’amuser de temps en temps. Quoi de plus beau qu’un endroit pareil en plein cœur d’une ville ? Azenor étira longuement son dos avant de s’installer de nouveau contre la tombe. Elle y jeta un coup d’œil, lisant le nom de celui qui serait son compagnon silencieux pour un moment, puis sombra dans ses pensées, goûtant à la paix qu’elle aimait tant. C’était la deuxième fois qu’elle venait depuis son arrivée à Sheridan, pourtant si récente. Elle n’était jamais restée aussi longtemps dans une ville, certainement signe qu’elle commençait à s’habituer à l’endroit ! Mais surtout qu’elle s’y plaisait. Après tout, l’ambiance y était bonne avec tout le bordel des vampires, sorciers et autres farfadets libidineux. Mais il lui faudrait certainement bien du temps avant de prendre ses marques. Qui sait, peut être n’y parviendrait elle pas… peut être que demain, elle reprendrait sa route sur un simple coup de tête… En attendant, elle voulait simplement prendre du repos.

    Peu à peu, la nuit se fit d’un froid mordant. Une fine couche de givre recouvrait la peau et les cheveux d’Azenor, sans qu’elle y prête attention. Le froid avait toujours été pour elle une source d’apaisement… Les heures passèrent ainsi, avant que le silence en dehors du cimetière se change en brouhaha, et que l’aube ne réveille les habitants de Sheridan et n’amène la pluie, signe que la température remontait doucement. Malgré la pluie, Azenor resta immobile. Le soleil perça alors les nuages, lui apportant un peu de chaleur alors qu’elle caressait d’un geste machinal le lapis lazuli qui ornait sa ceinture en daim. Elle s’était toujours débrouiller pour en porter sur elle, toujours de manière terriblement visible, manière sans doute, de narguer discrètement ceux qui tentait de pourchasser les vampires… Insensible au soleil, Azenor eux même le plaisir de sentir quelques instants sa chaleur, et se lova contre la tombe en écoutant les champs de la ville sous la pluie. Elle aurait sans aucun doute passé des heures ainsi, tremper mais apaiser à laisser la pluie glisser sur son visage. Mais une odeur singulière l’éveilla presque dans une convulsion farouche. Ses yeux désormais ouvert, elle chercha à peine la provenance de cette fragrance particulière et manqua de lâcher un juron en apercevant ce qu’elle craignait.

    Elle resta immobile un petit moment à observer le jeune Humain qui venait d’entrer dans le cimetière désert en cette journée pluviale. Elle ne le lâchait pas des yeux, oscillant entre la colère et l’ironie… mais comme toujours, terriblement stupéfaite de la multitude de chose qui restait bien trop présentes en elle à chaque apparition du type. Et il n’était absolument pas tolérable qu’il la rende aussi… faible ? Oui faible, c’était le mot, un mot qu’elle détestait, qui se rapportait toujours à ce qu’elle était étant Humaine, et qu’elle avait depuis longtemps bannis de son Etre tout entier. Aussi fallait elle qu’elle assaille le tout, et Simon également. Azenor hésita un long moment entre rester tranquille, et passer à l’offensive. Mais rester là, n’était ce pas le signe qu’elle fuyait ? Cette pensée eux le don de lui mettre un coup de pied dans les miches et de la faire bondir de sa cachette. Elle déambula silencieusement entre les tombes, avec cette aisance qu’on les vampires, et la grâce qu’elle avait toujours eux et qui cachait si bien sa vraie nature. En quelques secondes, Azenor se tenait derrière lui, le regard froid, droite et tout aussi glacial que l’air… Elle attendait un instant le moment le plus propice à la surprise avant de lancer de sa voix si douce, mais aussi tranchante qu’elle l’était elle-même :

    « Est-ce déjà l’heure de te préparer au caveau familiale ? Je vois que l’on prend ses précautions… c’est une bonne chose.»
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Simon C. Wright

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MessageSujet: Re: and even dragons have their ending. • Azenor   and even dragons have their ending.  • Azenor EmptyMer 6 Jan - 16:38

On pouvait qualifier Simon de bien des choses. Râleur, impulsif, immature, et compagnie, faisaient partis des adjectifs qui lui sciaient à merveille. Mais lâche, en revanche, ne faisait jamais parti du lot. Aussi, aux yeux de Simon, il existait deux catégories d'individus: ceux qui fuyaient, et ceux qui affrontaient leurs problèmes de plein fouet, conscients, parfois, qu'ils courraient à leur perte. Simon faisait parti de ces derniers. Ceux qui, envers et contre tout, étaient des aimants à problèmes, persistaient à foncer tête baissée, et réaliser après coup que faire preuve de jugeote aurait pu être une bonne chose. Il avait beau le nier en bloc, ce côté irréfléchi, il l'avait hérité de son paternel, le roi des embrouilles en tout genre, et de la conduite douteuse. Sans pour autant être de la même trempe que son père, Simon devait admettre que certains de ses actes avaient le don de rappeler ceux de Wright senior. Alors peut être était ce pour cela qu'il avait ressenti le besoin de venir sur sa tombe, comme un ultime signe de recueillement. Parce qu'en définitive, s'ils se haïssaient cordialement, ils demeuraient, d'une façon inavouable, plus proches qu'il le fallait.

Simon poursuivait son petit ménage, libérant la tombe de ses herbes mortes. Il eut rapidement terminé. Son père n'était pas quelqu'un de très apprécié de son vivant, et beaucoup s'étaient même réjouis de sa mort, en particulier les nombreux maris trompés par sa faute. Si bien qu'en vertu des rares visites qu'il avait reçu, la tombe du père de Simon était quasiment vide. Du moins en comparaison des tombes toutes proches, fleuries malgré la froideur hivernale, entretenues par une famille encore endeuillée. Simon et Caden, son frère, n'avaient pas eu énormément de mal à surmonter la perte de leur père, en revanche. Ce qui expliquait pourquoi, après seulement quelques semaines, le bloc de marbre qui recouvrait leur géniteur était déjà dans un état d'abandon qui laissait à désirer.

Alors qu'il était là, pensif, à tenter de rassembler les derniers souvenirs qu'il avait de son paternel, Simon eut la désagréable sensation de se sentir observé. Ce sentiment, à Sheridan plus qu'ailleurs, n'était en règle générale pas bon signe. Les créatures qui erraient dans la ville suffisaient à vous convaincre de garder une vigilance constante, et Simon, depuis son retour, avait parfois du mal à s'y faire. Ses réflexes d'autrefois s'étaient endormis et tardaient à refaire surface. Aussi, lorsque ce sentiment d'être épié jaillit, Simon releva immédiatement la tête, les oreilles à l'affût du moindre son pouvant trahir la présence de quelqu'un. Il ignorait simplement que ce quelqu'un était déjà derrière lui, à l'observer en silence, capable de l'attaquer dans le dos si l'envie lui en prenait. Ce fut la voix de l'intruse qui lui fit réaliser qu'elle était juste derrière lui, et que le jeune homme se trouvait à sa merci bien malgré lui. ▬ « Est-ce déjà l’heure de te préparer au caveau familiale ? Je vois que l’on prend ses précautions… c’est une bonne chose. » Sans prendre le temps de réfléchir une seconde, il se redressa et se retourna, lui faisant face de toute sa hauteur.

Avant même d'être tourné vers elle, il savait à qui il avait à faire. Cette voix, à la fois douce et cruelle, il l'aurait reconnu entre mille... Il la détestait autant qu'il l'aimait, et l'entendre le laissait toujours un sentiment amère dans la bouche. Celui de n'être qu'un idiot, incapable de se contrôler. Celui d'avoir failli à sa lutte, en épargnant sa vie alors qu'il aurait plus d'une fois pu y mettre un terme... Cette emprise, cette fascination qu'elle exerçait sur lui, il n'en avait jamais éprouvé de plus forte. Mais elle était différente. Les vampires, ça n'était pas un secret pour lui, parvenaient à exercer leur charme sur les humains. Il en avait plus d'une fois fait les frais. Mais jamais de manière aussi forte et durable. Cette femme, même loin de lui, ne cessait de hanter ses pensées. Sa démarche aérienne, sa beauté surnaturelle, son habile mélange de fragilité et de force, subjuguaient Simon. Il se détestait d'être aussi manipulable, même si dans son fort intérieur, il était persuadé qu'elle n'était pas entièrement responsable. Se pouvait il qu'elle eut exercé ce même pouvoir d'attraction, si elle avait été une simple humaine ? Simon commençait à se dire que cela aurait été très probable. Mais ça n'en restait pas moins un amour contre nature. Une chose qu'il ne pouvait pas se permettre.

Rassemblant ses esprits, Simon abaissa ses yeux sur elle, un air de mépris s'affichant sur son visage. Ça n'était pas tant elle qu'il méprisait, mais ces sentiments contradictoires qu'elle faisait surgir à chaque pensée qu'il lui dédiait. ▬ « Navré de te décevoir, mais j'ai un penchant pour l'incinération. Et je doute de trouver le repos éternel dans un cimetière. Vois plutôt qui on y trouve. »

Ses yeux se détachèrent un instant des siens pour la contempler de haut en bas, joignant ainsi le geste à la parole. Le repos éternel, s'il existait réellement, en prenait un sacré coup. Des morts recrachés par l'Enfer qui erraient entre les tombes n'était pas ce à quoi Simon aspirait. Sa propre mort, il se l'était déjà imaginé douloureuse, tué entre les mains de l'un de ceux qu'il chassait. Un jour, sa chance allait tourner, et il serait massacré sans retenu. Enfin, il aurait tout le temps de mener une vie calme et tranquille, à savourer la quiétude d'un monde sans danger. Du moins, c'est ainsi qu'il s'était représenté sa vie après sa mort. Loin des vampires et de leurs menaces.
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